Le suicide est une manière de mourir qui interpelle particulièrement dans la mesure où il est porté atteinte à l’instinct le plus fort , celui de survie, instinct si puissant que des êtres soumis à des conditions épouvantables de vie comme les camps de concentration ne se résolurent pas à mettre fin à leurs jours.
La question qui se pose est de savoir ce qui motive le suicidaire à passer à l‘acte et si une profonde déception , un intense désarroi , un moment de folie, suffisent en eux-mêmes à expliquer une telle décision.
Les autorités catholiques se montrent très sévères vis-à-vis des suicidaires au point de leur refuser des funérailles à l’église en assimilant cet acte à une faute grave ou encore un péché mortel.
L’ancien catéchisme nous apprend que pour qu’il y ait péché mortel ou faute grave, trois conditions doivent être remplies:
- la faute en elle-même doit être grave.
- la faute est commise en pleine connaissance
- il y a plein consentement de celui qui commet la faute.
Si la première condition est évidemment remplie, la pleine connaissance et le plein consentement de se suicider semblent très douteux!
Il est stipulé dans l’Evangile « vous ne connaissez ni le jour ni l’heure » ce qui contredit en tout cas le pouvoir de décider soi-même de mettre fin à ses jours.
Si le suicide existe dans sa forme, peut-on dire qu’il existe dans le fond?
Ne peut-on envisager la possibilité que la décision de l’individu de mettre fin à ses jours émane non de lui-même mais d’une volonté extérieure à la sienne?
Les cas d’exorcisme ou de possession de l’individu, tels que rapportés notamment par le Père Brune, prêtre et théologien catholique, ne pourraient-ils pas expliquer, fût-ce partiellement, un acte qui nous paraît tout aussi inexplicable que les phénomènes paranormaux ?
6 commentaires:
Un document a été publié récemment sur dailymotion, "Suicides et Détresse de l'homme Moderne"
http://www.dailymotion.com/user/Introcrate/video/x9tarp_suicides-et-detresse-de-lhomme-mode_news
Je suis mal à l'aise devant ce sujet.Je dirais simplement que cet instinct de survie nous montre bien que le suicide est contre nature.Quel que soit son origine, intérieure ou extérieure, nous devons lutter contre ce fléau, cette détresse humaine.
Lutter oui bien sûr mais le problème se situe dans la solitude voulue ou non du suicidaire. Que de proches ne se sont pas sentis désarçonnés en apprenant que l'un des leurs a décidé de partir, "volontairement" , en se demandant avec angoisse s'ils ne portent pas une part de responsabilité dans cet acte. Selon moi il importe de les rassurer en soulignant le caractère foncièrement maladif du suicide. Je persiste à penser qu'un tel acte ne se pose pas en pleine connaissance de cause.
Selon certains témoignages, des personnes ayant "vécu" une EMI, rapportent que des âmes de suicidés s'efforcent de contacter leurs proches sur terre pour leur demander pardon pour la souffrance occasionnée...
Un sujet sur le suicide et l'euthanasie, trouvé sur OmegaTV
http://www.dailymotion.com/user/FREDO1605/video/x9uwca_euthanasie-le-droit-au-suicidey_tech
L'exposé du Docteur Mirabel sur Omega TV souligne que nul ne s'appartient et qu'en se donnant la mort le suicidaire ne limite pas le mal à sa seule personne mais porte atteinte à la propriété de ses proches.Ce discours est plein de bon sens mais semble perdre de vue que le suicidaire ne dispose plus du bon sens le plus élémentaire. Peut-être qu'une méthode de combat du suicide pourrait consister en diffusant les témoignages de personnes ayant "vécu" une EMI décrivant des âmes de suicidés tentant vainement de contacter leurs proches qu'ils ont quittés sur terre pour solliciter leur pardon pour la souffrance occasionnée par leur suicide....
En fait il faudrait convaincre les candidats au suicide que la mort ne constitue pas la fin de l'existence mais une autre forme d'existence et que le recours au néant n'est qu'une illusion.
Si "Quidpostmortem" ainsi que tous les sites sérieux traitant du sujet "la vie après la mort" pouvaient contribuer à ce que les candidats au suicide se posent au moins des questions avant la décision irréparable, ce serait déjà un résultat appréciable. Ce qui précède ne vaut que dans la mesure où la décision de passer à l'acte relève du seul suicidaire en pleine connaissance de cause et sans influence "extraterrestre" mais ça c'est un autre débat...
En relisant mon article sur la "responsabilité" morale de celui qui met fin à ses jours,- toujours la question de savoir s'il s'agit d'un "péché mortel" au sens de l'Eglise catholique - je me suis fait la réflexion que les 10 commandements ne mentionnent pas cette "faute grave": il est stipulé " Tu ne tueras point..." mais nulle part il n'est écrit " tu ne TE tueras point" ce qui me persuade un peu plus que la décision de se suicider est moins personnelle que les formes extérieures le laissent paraître...Vous ne connaissez ni le jour ni l'heure....
Je reviens une fois encore sur ce thème du suicide en me demandant ce qui constitue la motivation de base du suicidaire en supposant bien sûr que sa décision soit personnelle et non le résultat d'une décision étrangère d'ordre paranormal à sa volonté, ce qui fait l'objet d'un autre débat.
L'acte en lui-même apparaît généralement comme une fuite de la vie terrestre pour échapper à une situation inextricable...
Ce qui m'interpelle dans cette ultime décision c'est l'idée que se fait le suicidaire de sa future destination: croit-il pouvoir se réfugier dans le néant tel que se l'imaginent les athées en parlant de la mort physique?
Autrement dit, le suicidaire informé des divers phénomènes de mort imminente, voire de la persistence de la conscience lors d'un arrêt total de la fonction cérébrale,serait-il encore tenté de mettre fin à ses jours étant conscient qu'il est "condamné" envers et contre tout à exister sans pour autant savoir ce qui l'attend dans l'au-delà?
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