Il existe des NDE à vécu négatif, effrayant ou désespérant, mais relativement aux NDE dites positives, encore peu de cas ont été recensés à l'heure actuelle. On ne sait s'il s'agit d'une réelle rareté ou d'un effet de norme de la NDE positive.
Les effets à long terme de l'expérience font également partie de sa typologie. On constate significativement une élimination de la peur de la mort, une transformation de l'échelle des valeurs : les préoccupations de compétition sociale, de réussite matérielle et professionnelle passent au second plan, tandis que les valeurs d'amour et d'assistance à autrui deviennent prioritaires. Un sens de la vie se dégage, un but se définit qui éclaire la vie après une NDE. Cet effet semble notamment thérapeutique pour les suicidants. Indépendamment d'une pratique religieuse, dans la plupart des cas, la personne devient intimement persuadée de l'existence d'une réalité spirituelle.
Une NDE se produit chez des individus normaux et sains, qui la plupart du temps ignoraient tout de l'expérience avant qu'elle ne survienne. Des personnalités du monde scientifique, médical, politique et artistique ont d'ailleurs vécu des NDE, mais hésitent à en parler publiquement. On la retrouve chez l'enfant comme chez le vieillard, chez l'homme comme chez la femme, indépendamment de leur passé culturel et religieux. La recherche se tourne actuellement vers des facteurs prédisposants d'origine plus profonde.
On ignore ce qui déclenche une NDE ou le fait qu'on s'en souvienne, car si, selon certaines statistiques, seulement 35% de ceux qui ont frôlé la mort en rapportent une, il se peut que tout le monde la vive et que 65% la censurent. Aucune recherche scientifique n'a abouti sur ce point, ni sur ce qui déclenche l'expérience, ni sur sa nature, bien que certaines convergences se fassent jour : elle constitue bel et bien une réalité de vie et un objet de recherche scientifique, en tant que structure universelle colorée par des influences culturelles. Des modèles neurophysiologiques commencent à émerger et il est probable que ce sont des expériences de ce type qui sont à l'origine du sentiment du sacré et de la constitution des religions.
Pouvant difficilement être mesurée à l'aide des critères de la réalité matérielle habituelle, la NDE met en jeu de nombreuses redéfinitions : réalité, normalité, croyance, spiritualité, etc.
Si l'approche de la mort est un facteur déterminant pour avoir, ou se souvenir d'une NDE, celle-ci peut néanmoins se produire en d'autres circonstances, quand disparaît la conscience de veille ordinaire.
Vivre après une NDE et en faire une expérience positive est un chemin ardu qui exige au minimum une écoute ouverte et éclairée de l'entourage. Il est donc très important que des recherches rigoureuses soient menées pour établir le sérieux de cette expérience et pour favoriser l'information à son sujet.
C'est pourquoi IANDS-France organise des rencontres entre témoins de NDE et se doit de recueillir le maximum de témoignages (avec garantie d'anonymat) pour étayer une recherche qui concerne finalement l'humanité en général.
Source : http://pagesperso-orange.fr/iands-france.org/FRAMES/frame.html
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