Quid postmortem: Comment un prêtre peut-il identifier un cas de possession?

Vous qui visitez ce site et son forum pour la première fois, j'aimerais vous souhaiter la bienvenue, quelles que soient par ailleurs vos convictions philosophiques, vos conceptions sur les phénomènes paranormaux comme les OVNIS, les mediums, la réincarnation, le spiritisme, la poursuite de la vie ou d'une forme de vie après passage dans l'au-delà, ou tout simplement la mort proprement dite et le néant qui en résulte.

Tout commentaire respectueux des opinions d'autrui est susceptible d'enrichir le contenu de ce forum. Si je peux me permettre une suggestion, ces phénomènes de par leur extrême complexité, ne peuvent pas faire l'objet d'une attitude obscurantiste que ce soit dans le sens de la croyance ou de la négation; je pense que rien ne peut être considéré comme absolu, nos facultés humaines ne permettant pas d'affirmer une vérité de manière absolue.

Je suis et serai sans doute toujours impressionné du flegme que nous affichons en parlant de notre mort qui constitue pourtant un moment essentiel de notre existence en ce monde.

Que de fois n’ai-je pas dit, n’ai-je pas entendu « quand je ne serai plus là… » avec un détachement qui tranche avec les battements de cœur éprouvés dans l’attente d’événements tels qu’ « un premier rendez-vous », un projet de vacances, un projet d’accéder à la propriété, etc.

Certains athées prétendent que la motivation de base des croyants - quelle que soit la religion envisagée - est avant tout un moyen de s’assurer qu’il existe une autre forme d’existence après la mort et par suite qu’il n’y a pas lieu de craindre de sombrer dans le néant.

C’est une opinion comme une autre bien que l’hypothèse du néant ne me paraisse guère plus « scientifique » que la notion d’éternité.

J’aime énormément les pensées de Blaise Pascal, un des tout grands cerveaux dont la France peut à juste titre s’enorgueillir, j’ apprécie moins par contre son « pari » qui à mes yeux ne me semble pas la voie la plus appropriée pour quitter son statut d’athée, à supposer que l’athée au sens étymologique du terme existe réellement. J’éprouve toujours, à tort peut-être, un certain scepticisme en lisant un avis nécrologique stipulant « mort dans la sérénité de ses convictions philosophiques »

Paul COENE

Quid postmortem

mardi 23 juin 2009

Comment un prêtre peut-il identifier un cas de possession?

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